Claire Bénard est une passionnée de jeux de stratégie et d’analyse de données. Après un master en mathématiques appliquées, elle a débuté sa carrière dans une grande entreprise fintech. Curieuse de l’univers du jeu en...
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C’est une page qui se tourne dans l’histoire du littoral. Après plus de trois décennies de gestion, le groupe Partouche met fin à son aventure avec le casino de Berck. La filiale SAS Jean Metz, exploitante depuis 1991, n’a pas souhaité se représenter à l’appel d’offres lancé par la municipalité. Une décision qui marque un changement majeur pour l’économie et la vie locale.
Partouche se retire après 34 ans d’histoire
Depuis 1991, le casino de Berck était exploité par le groupe Partouche, acteur majeur du secteur avec 44 casinos en France et à l’international. Mais le 1er janvier prochain, l’histoire prendra fin : l’entreprise n’a pas répondu à l’appel d’offres lancé en mai par la ville.
Ce retrait met un terme à un partenariat vieux de trente-quatre ans, durant lequel le casino a été l’un des moteurs touristiques et économiques de la commune. Si Partouche reste discret sur les raisons de sa décision, ce départ survient après plusieurs mois de tensions juridiques avec la municipalité autour de la propriété du bâtiment.
Un nouveau délégataire attendu en novembre
La ville de Berck a confirmé que d’autres candidats s’étaient manifestés pour reprendre l’exploitation. Le nom du futur exploitant sera dévoilé lors du conseil municipal du 23 novembre.
Un point rassurant pour les habitants et les salariés : les quarante employés actuels du casino seront repris par le nouvel opérateur, comme l’indique la délégation de service public. Dès le 1er janvier 2026, le nouveau gestionnaire devra verser à la ville un loyer annuel de 300 000 €, ainsi que les redevances liées aux jeux.
Un enjeu économique pour la commune
La bataille autour du bâtiment a été tranchée cet été par le Conseil d’État, qui a confirmé que l’infrastructure devait revenir à la ville au terme du contrat. Cette décision assure à Berck un nouveau levier financier, avec un revenu supplémentaire estimé à plus de 600 000 € par an grâce aux redevances.
Pour la commune, le départ de Partouche représente donc autant un défi qu’une opportunité : il faudra miser sur un nouvel exploitant capable de maintenir l’attractivité du casino, tout en offrant une dynamique nouvelle à ce site emblématique du littoral.
